Lundi 25 août 2014
Horaires : 17h00
Tarifs : non communiqué
Concert de B. Procopio, A. Kossenko et E. Guigues
Lundi 25 août 2014 à 17h.
Couvent des Carmes
38160 Beauvoir-en-Royans
Programme :
Bruno Procopio, clavecin
Alexis Kossenko, flûtes
Emmanuelle Guigues, viole de gambe
J.-P. Rameau Pièces de clavecin en concerts
Premier concert : La Coulicam - La Livri - Le Vézinet
Deuxième Concert : La Laborde - La Boucon - L’Agaçante - Premier Menuet et Deuxième Menuet
Troisième Concert : La Poplinière - La Timide - Premier tambourin et Deuxième tambourin en rondeau
Quatrième Concert : La Pantomime - L’indiscrète - La Rameau
Cinquième concert : Fugue La Forqueray - La Cupis - La Marais
Bruno Procopio
Le nom de Bruno Procopio s’impose aujourd’hui au sein de la nouvelle génération de clavecinistes à suivre de près. Premier nommé au concours d’admission du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, il y obtient un premier prix de clavecin et un premier prix en basse continue.
En 2007, il fonde le label Paraty dans le but d’apporter un nouveau dynamisme à l’industrie du disque classique. En 2010, un disque enregistré par le label remporte la distinction de meilleur enregistrement de l’année aux Victoires de la Musique Classique. Les disques Paraty sont distribués par Hamonia Mundi. Egalement directeur d’orchestre, Bruno Procopio est fréquemment invité à diriger le Simón Bolivar Symphony Orchestra of Venezuela et a enregistré avec lui le disque ‘Rameau in Caracas’.
Bruno Procopio a également dirigé de prestigieux orchestres comme l’Orchestre de l’Opéra de Manaus au Brésil, l’Orchestre de L’Université Catholique de Santiago du Chili et l’Orchestre Symphonique de Mérida. En 2012, Bruno Procopio fait ses débuts en tant que chef d’orchestre à l’Opéra de Rio de Janeiro (Teatro Municipal) à la tête du renommé Brazilian Symphony Orchestra avec la première moderne de l’opéra L’Oro non compra amore (Lisbonne 1804), du Luso-brésilien Marcos Portugal.
Attaché à transmettre ses connaissances, il participe à des master-classes dans de nombreuses grandes universités d’Amérique latine : Unirio à Rio de Janeiro, Universidad Simón Bolivar à Caracas, Universidad Católica au Chili. Il a également été invité au Conservatoire Central chinois à Pékin. Il est professeur de clavecin à l’Accademia Villa Bossi en Italie.
Alexis Kossenko
Né à Nice, Alexis Kossenko est actuellement le premier flûtiste de La Chambre Philharmonique (dir. Emmanuel Krivine), du Concert Spirituel (Hervé Niquet), de l’Ensemble Matheus (dir . Jean-Christophe Spinosi), de Gli Angeli Genève (Stephan MacLeod). Fin connaisseur de toutes les formes historiques de son instrument, Alexis Kossenko joue aussi bien la flûte moderne (il est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe d’Alain Marion et lauréat du Concours Rampal 2000) que la flûte baroque, les flûtes classiques et romantiques, et la flûte à bec.
Il se produit en soliste avec Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, Stockholm Philharmonic Orchestra, Concerto Copenhagen, Ensemble Matheus, Philharmonie der Nationen, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Stradivaria, Barokksolistene, B’Rock, Le Cercle de l’Harmonie, La Chambre Philharmonique, Modo Antiquo, Le Concert Lorrain, Holland Baroque Society, Helsinki Baroque Orchestra, dans un répertoire qui va de Vivaldi à Khachaturian en passant par les concertos de Mozart en tournée avec Emmanuel Krivine. Il a ainsi joué récemment à la Philharmonie de Berlin, la Philharmonie de Stockholm, le Wigmore Hall, le Royal Albert Hall de Londres, le Mozarteum de Salzburg, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, la Ton-Halle de Zürich, le Concertgebouw de Bruges et celui d’Amsterdam.
En tant que chef d’orchestre, Alexis Kossenko a été invité par le European Union Baroque Orchestra, B’Rock, Le Concert d’Astrée, Holland Baroque Society, Arte dei Suonatori ; mais c’est à la tête de l’orchestre Les Ambassadeurs (dont il est le fondateur) qu’il mène ses projets les plus significatif. Sa discographie couronnée de récompenses par les critiques comprend les concertos de Vivaldi, Telemann, CPE Bach, Nielsen ou la musique sacrée de Charpentier.
A la tête de l’orchestre Les Ambassadeurs il vient d’enregistrer des concertos “con molti stromenti” de Vivaldi (Alpha) et des airs d’opéra de Rameau (EMI / Virgin) avec la soprano Sabine Devieilhe.
Emmanuelle Guigues
Emmanuelle Guigues étudie la Viole de Gambe au CNR de Lyon avec Geneviève Bégou, puis à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Jordi Savall et Paolo Pandolfo. Elle se perfectionne ensuite auprès de Christophe Coin dans le cadre du Cycle de Perfectionnement et de Spécialisation du CNSM de Paris.
Elle se produit et enregistre au sein de diverses formations dont "la Simphonie du Marais", "le Concert d’Astrée", « le Parlement de Musique », "le Baroque Nomade", "Les Paladins", "Zefiro Torna", "Canticum Novum", "Allégorie", "la Maîtrise Notre Dame de Paris", "le Choeur de Radio-France" etc., et s’intéresse à la création contemporaine pour viole de gambe (créations de George Benjamin, Claire Renard, Philippe Hersant…).
Elle voyage avec bonheur partout où son instrument l’emmène (Ethiopie, Syrie, Iran, Inde, Roumanie, Brésil, Iles Canaries, Europe...) et c’est ainsi qu’elle fait l’heureuse découverte du Kamansheh caucasien qu’elle étudie auprès de Gaguik Mouradian et Mohamad Merati. Elle cultive avec gourmandise les rencontres transversales avec le théâtre (Comédie Française, La Fabrique à Théâtre), le cinéma (composition d’une musique de Court-métrage, direction musicale d’un documentaire franco-iranien pour Arte) ou encore la danse (collaboration avec les compagnies "Ana Yepes", "le Miroir des songes", "les Cavatines"). Elle enseigne la Viole de Gambe à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne ainsi qu’au CRR de Versailles.
En 2007, son enregistrement des Sonates de Bach avec Bruno Procopio reçoit un "CHOC" du Monde de la Musique. Un disque consacré à la musique de CPE Bach, pour viole et pianoforte est à paraître en 2013 chez le label agOgique