Publié le Lundi 01 octobre 2018
Publié le Lundi 01 octobre 2018
Cela fait maintenant quatre ans que l’opération Chammal a été lancée contre l’État islamique [EI ou Daesh] qui, à l’époque, occupait un vaste territoire à cheval entre la Syrie et l’Irak. Dans le cadre de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, les forces françaises ont ainsi assuré la formation 9.500 soldats irakiens (via les TF Monsabert et Narvik) et 8.477 sorties aériennes et détruit 2.249 positions et objectifs ennemis.
Désormais, l’organisation jihadiste ne contrôle plus que 1% des territoires sur lesquels elle avait mis son emprise.
Depuis une dizaine de jours, la coalition et l’alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes [FDS] ont lancé la dernière phase de l’opération Roundup, qui vise à chasser Daesh de l’un de ses derniers fiefs en Syrie, plus précisément à Hajine, sur la rive orientale de l’Euphrate.
Comme l’on pouvait le supposer, les artilleurs français de la Task Force Wagram sont une nouvelle fois très sollicités. Ainsi, au cours de la semaine passée, indique l’État-major des Armées [EMA], ils ont assuré 22 missions de tirs avec leurs CAESAr [Camion équipé d’un système d’artillerie de 155 mm].
Correspondant Défense